Grève dans les collèges et lycées....

Publié le par LCR 06 OUEST

 

Selon le SNES, une moyenne de 55% des personnels de l’Education étaient en grève mardi dans les collèges et lycées, a annoncé à l’AFP le Snes-FSU, à partir de remontées encore partielles, en citant des pointes à 80% ou 90% de grévistes dans certains établissements, notamment en région parisienne. Selon Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, le mouvement a été en outre davantage suivi dans les collèges, avec des moyennes autour de 60%, que dans les lycées (environ 45%). .

PARIS, 18 mars 2008 (AFP) - Plusieurs milliers de personnes, en grande partie des lycéens venus de toute la région parisienne, ont manifesté mardi à Paris pour protester contre les milliers de suppressions de postes dans les collèges et lycées, a constaté une journaliste de l’AFP. Les manifestants, 10.000 selon les organisateurs, 4.300 dont 1.600 lycéens, selon la police, partis vers 14H30 de la place de la République, commençaient à arriver place de la Bastille à 15H30. La banderole de tête proclamait "Non aux suppressions massives de postes, non à la généralisation du bac pro en 3 ans et à la suppression des BEP - Budget, emploi, recrutements, métier, statuts, pour la réussite de tous les élèves, un service public de qualité". "C’est une bonne mobilisation indéniablement, son succès fait que la question de la suite (de la mobilisation, ndlr) est sur la table, devant nous", a déclaré à l’AFP Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l’Education, à l’initiative, avec la CGT, FO et Sud-Education, de l’appel à la manifestation. Constituant le gros des troupes, derrière les banderoles de leurs lycées situés dans toute la région parisienne, les lycéens portaient des pancartes affirmant : "Elèves sacrifiés", "rendez-nous nos profs !" ou encore "non au naufrage des lycées". Au premier rang des préoccupations, figure "le rétablissement des postes", a estimé M. Aschieri, en référence aux 8.830 suppressions dans les collèges et lycées publics à la rentrée 2008. Il a expliqué que la FSU avait déjà pris "la décision ferme" d’une manifestation nationale à la mi-mai, à laquelle elle invite l’ensemble des syndicats, organisations pédagogiques, parents, lycéens, etc, à se joindre. "C’est la première fois que les lycéens se mobilisent autant et ça ne sera pas la dernière", s’est réjoui Lamia Belhacene, porte-parole du syndicat lycéen Fidl. "Les lycéens sont mal informés et pensent que ça ne concerne que les profs, mais en réalité, ça va être la catastrophe pour notre enseignement", a-t-elle déclaré à la presse. Pour Claudie Martins, secrétaire générale du Snes-FSU, la forte présence des lycéens constitue "une bonne nouvelle". "Nos revendications les concernent complètement en terme de postes mais aussi en terme de métier, car si on veut que les profs fassent plus d’heures, soit supplémentaires soit avec des charges en plus, ce sera moins de temps qu’on pourra passer individuellement avec eux", a-t-elle analysé.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article