Non à la privatisation de l’hôpital public.

Publié le par LCR 06 OUEST


 

Communiqué de la LCR.

L’allocution de N. Sarkozy, à Neufchateau, dans les Vosges, confirme toutes les craintes que pouvait faire naître le rapport Larcher.

La priorité est donnée au regroupement des services hospitaliers au détriment de la proximité, avec l’argument de l’incitation financière à la clef. 235 hôpitaux seraient, ainsi, menacés.
La priorité est donnée à la privatisation tout azimuth : missions de service public attribuées à des cliniques privées dont la raison d’être est de faire du bénéfice ; privatisation de l’hôpital public lui-même, du statut des médecins et personnels hospitaliers ; gestion de l’hôpital, calquée sur celle de l’entreprise avec un directeur tout-puissant.

La réalité c’est la baisse programmée des capacités d’accueil : le nombre de lits est passé de 5,2 pour 1000 habitants en 1990 à 3,2 en 2005.
La réalité c’est le numerus clausus qui limite le nombre de médecins, d’infirmier-e-s formées, avec, en conséquence, des conditions d’accueil aux urgences et des conditions de travail du personnel hospitalier déplorables, ainsi que des pénuries de médecins dans certaines spécialités médicales.

La volonté de faire des économies sous-tend cette contre-réforme de l’hôpital. G. Larcher le dit sans détour : « un hôpital efficace est un hôpital qui coûte moins cher ».

Pour la LCR, une réforme de l’hôpital public ne peut pas être une réforme comptable. Elle doit pouvoir conjuguer technologies de pointe et maintien de la proximité des structures hospitalières. L’objectif c’est l’accès aux soins gratuits et le droit à la santé pour tous.
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