31 mai, 1er juin : Conférence anticapitaliste européenne...

Publié le par LCR 06 OUEST


31 mai et 1er juin : Conférence anticapitaliste européenne...

 


Le dialogue reprend. Des contacts se nouent. Le monde des organisations anticapitalistes et révolutionnaires en discute. À Berlin, à Barcelone, à Athènes, à Londres, à Copenhague, à Rome, réunions publiques sur Mai 68 ou congrès en parlent. Incontestablement, la proposition de la LCR de réunir, les 31 mai et 1er juin prochains, l’ensemble des organisations de la gauche radicale européenne suscite la curiosité, l’intérêt, voir l’enthousiasme.


Bien sûr, les leçons de l’expérience italienne et de la construction du nouveau parti anticapitaliste en France auront une place importante dans la discussion. L’intérêt que suscite la conférence dans les courants de gauche de Die Linke (Allemagne) témoigne de l’importance de l’initiative. Éparpillement, fragmentation, poids de l’histoire, divisions internationales, voire sectarisme : autant de faiblesses de la gauche révolutionnaire et anticapitaliste, qu’il est urgent de surmonter. Mais c’est un comble de voir les classes dominantes construire l’Union européenne, converger dans la globalisation capitaliste, malgré leurs contradictions et leurs concurrences, et de constater les divisions internationales de la gauche radicale ! Comme celui de voir les sociaux-libéraux mettre au point des projets politiques et syndicaux européens et internationaux, tout en enregistrant les limites des projets internationaux de la gauche anticapitaliste se revendiquant pourtant de l’internationalisme…


Pourtant, la gauche anticapitaliste a joué un rôle capital contre la guerre en Irak. Il faut aller aujourd’hui plus loin : répondre aux enjeux fixés par la globalisation capitaliste, reconstruire un nouveau mouvement ouvrier anticapitaliste, socialiste. Quarante ans après 1968, cette conférence se tient dans un moment particulier ( nouvelle phase de la crise du capitalisme, crise bancaire et financière sans précédent depuis des décennies, pénuries alimentaires affamant des dizaines de millions d’êtres humains et catastrophes écologiques frappant la planète).


Il y a urgence, d’autant que les forces dominantes du mouvement syndical et de la gauche traditionnelle manifestent une intégration chaque jour croissante dans le système capitaliste globalisé. Il faut un nouveau dialogue, entre toutes les forces de la gauche révolutionnaire et anticapitaliste, afin de combiner l’urgence de l’unité d’action et la reprise d’une série de débats stratégiques et programmatiques. Chaque organisation ne peut, aujourd’hui, rester dans un cadre national, ou même dans « son » courant international. Il faut de nouvelles initiatives internationales : c’est le sens cette conférence.

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