La Poste... un débat public.

Publié le par LCR 06 OUEST

La Poste :
syndicats, associations et politiques réclament un débat public ?
AFP

 


Les représentants de syndicats, associations et partis politiques de gauche réunis vendredi soir ont réaffirmé dans une déclaration commune leur opposition à une "privatisation" de la Poste, réclamant "un vrai débat public" sur le sujet.
Ces organisations "réunies le (vendredi) 12 septembre affirment leur opposition totale à une privatisation de La Poste et soutiennent la grève unitaire des postiers du 23 septembre" à l’appel de la CGT, la CFDT, la CFTC, FO et Sud, selon une déclaration lue à l’issue de la réunion par Régis Blanchot (Sud-PTT).
Cette déclaration a été signée par des syndicats (FSU, CGT, FO, CFTC et Sud-PTT), des partis politiques (PS, PCF, LCR, Verts, etc.) et diverses associations (Attac, Dal, Copernic, Convergence des collectifs de défense des services publics).
"Le service postal appartient à tous les citoyens, c’est pourquoi (ces organisations) demandent que soit organisé un vrai débat public permettant l’implication des citoyens qui doivent pouvoir décider de l’avenir de La poste par un référendum", poursuit le texte.
Une nouvelle réunion visant à décider un appel commun et à lancer un comité national pour un référendum doit se tenir mercredi prochain, a précisé M. Blanchot.
"Nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il faut garder la main et aller vite avant qu’un projet de loi ne soit déposé", a souligné M. Blanchot.
Pour le PS, l’idée d’organiser un referendum "est une bonne idée mais on n’en est pas là" : "Aujourd’hui, la priorité, ce n’est pas de demander au gouvernement l’organisation d’un référendum. Il y a une mobilisation syndicale (journée du 23 septembre), il faut commencer par l’appuyer", a dit à l’AFP Christian Martin, secrétaire national du PS en charge des services publics.
"Le gouvernement n’a encore rien décidé sur le statut de La Poste, si l’on s’en tient aux déclarations de Mme (Christine) Lagarde (ministre de l’Economie).
La priorité, c’est de décourager le gouvernement de déposer un projet de loi modifiant le statut de La Poste", a-t-il ajouté.
L’article 11 de la Constitution permet au président de la République, sur proposition du gouvernement ou du Parlement, de soumettre à référendum un projet de loi portant "sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent".
L’idée, soutenue par le quotidien Libération, a été lancée par plusieurs syndicats (FO, CFTC et Sud) de La Poste.
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